Confessions,
Mon nom est Métisha. Les gens autour de moi me décrivent comme assez belle, sûre de moi et clairvoyante. Bref, c'est ce qu'ils disent moi j'ai pas cette vision là, du moins en ce qui concerne la clairvoyance. Mes choix de vie et surtout d'hommes n'ont pas toujours été très judicieux. Je peux vous dire que j'en ai connu des vertes et pas mures dans le domaine. Et je ne peux m'en prendre qu'à moi-même... J'ai connue tellement de déceptions amoureuses qu'à un moment je me suis dit que l'amour était un mythe ou que ce n'était tout simplement qu'une question de chance.
Relation toxique et grossesse: Comment faire face à la perte d'un enfant?
Hello les Mumz!😊
Aujourd'hui, je reviens vers vous avec une histoire. Est-elle vraie ou imaginaire? Je vous laisse le choix d'en décider. Quoi qu'il en soit, je voudrais vous faire comprendre par ce récit la nécessité de faire attention dans le choix de nos relations et aussi l'importance de ne jamais juger personne, car comme on dit "les souliers de l'autre nous paraissent souvent facile à porter, mais chacun nait avec une pointure différente" (bon ok c'est vrai que je l'ai inventé ce proverbe, mais n'est-il pas pertinent? 😏). Plongeons plutôt dans l'histoire.
Mon nom est Métisha. Les gens autour de moi me décrivent comme assez belle, sûre de moi et clairvoyante. Bref, c'est ce qu'ils disent moi j'ai pas cette vision là, du moins en ce qui concerne la clairvoyance. Mes choix de vie et surtout d'hommes n'ont pas toujours été très judicieux. Je peux vous dire que j'en ai connu des vertes et pas mures dans le domaine. Et je ne peux m'en prendre qu'à moi-même... J'ai connue tellement de déceptions amoureuses qu'à un moment je me suis dit que l'amour était un mythe ou que ce n'était tout simplement qu'une question de chance.
Lorsque je voyais les autres autour de moi heureux, je me disais toujours que c'était un miracle dont je ne pouvais peut-être pas bénéficier. Vous êtes-vous déjà retrouvé dans ce cas? Pourtant, j'ai le sentiment d'avoir tout donné dans ces relations: de ma personne, de l'amour, du respect, de la soumission. Évidemment, personne n'est parfait, mais je pense avoir fait de mon mieux. Peut-être suis-je un peu trop fleur bleue, à toujours croire aux happy ending, mais je peux vous dire que c'est fini tout ça.
J'ai un peu trop vite parlé je crois... Bien sur dans le cœur de toute jeune femme, malgré les épreuves, il y a toujours cette petite voix qui vous dit "t'inquiète pas ça va aller! Toi aussi tu as droit au bonheur" et on s'y raccroche la plupart du temps. Moi j'essayais tant bien que mal.
Alors que j'avais perdu tout espoir en l'amour, j'ai fait la connaissance d'un beau jeune homme, attentionné et patient qui s'est mit à me faire ressentir des choses que je pensais perdues à jamais. Son prénom? André. Il savait comment me parler, me rassurer lorsque j'allais mal ou que je fuyais pleine de doute. Là je me suis dit c'est le bon. Il ne peut pas être aussi attentionné et être quelqu'un de mal intentionné... Alors peu à peu j'ai laissé tomber mes barrières, me laissant aller à ce sentiment nouveau qui prenait place dans mon cœur: L'amour. Oui j'avais trouvé mon prince et je me sentais bien, comprise et aimée.
Bien sur, il y'avait toujours des personnes de mon entourage pour me décourager mais je suis quelqu'un de têtu. Je me fiais à ce que je ressentais, à ce que je voyais de lui et ça me suffisait. Rien de ce que les autres pouvait dire ne m'importais. J'étais heureuse, enfin. Quelques temps plus tard, je tombais enceinte. Oui, c'était pas vraiment prévu, mais nous avons décidé de le garder. Je craignais tellement la réaction de mes parents, leur déception surtout. J'ai grandi dans une famille assez axée sur la religion et pour mes parents, un enfant ne pouvait naître que dans un foyer solide avec deux parents dûment mariés. La vie en concubinage n'était pas une option pour eux. J'avais tellement peur de leur en parler, mais fallait que je le fasse d'autant plus que j'étais déjà à 4mois de grossesse. Fallait crever l'abcès au plus vite!
J'entrepris donc de faire le voyage pour Douala afin de pouvoir leur en parler, mais une fois sur place le courage s'en alla. Je finis donc le séjour sans leur avoir dit le moindre mot à propos de ma situation, mentant un peu sur ma subite prise de poids. C'est "la queue entre les jambes" que je rentrais sur Yaounde me maudissant de n'avoir rien dit, mais je savais que les bras d'André sauraient m'apporter le réconfort dont j'avais besoin. C'est important d'avoir quelqu'un qui vous soutient dans ces moments là. Une fois chez nous, je lui fit un rapide briefing de mon séjour et pour me rassurer il me dit "t'en fais pas mon amour, tu pourras toujours faire un autre voyage pour leur parler ou à défaut lorsque tu auras accouché nous les affronteront ensembles". J'étais un peu soulagée. Le lendemain pour me changer les idées, je me suis mise en tête de faire le ménage histoire de ranger un peu le bordel de mon chéri et réorganiser un peu l'appart. Mais en nettoyant dans la chambre, je suis sur tombée malencontreusement sur des capotes usagées tombées derrière le sommier du lit. Bizarre! André et moi n'en utilisions plus depuis un bail. Qu'est-ce que ça pouvait bien fabriquer là? Je décidais donc de lui en parler pour tirer tout ça au clair, mais je ne m'attendais vraiment pas à la réaction qui allait suivre...
A suivre...
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