Le récit traumatisant de mon accouchement (1ère Partie)
Coucou les Mumz!
J'espère que vous allez bien. Dernièrement, vous ai décris dans un article les difficultés que j'ai pu rencontrer lors de ma grossesse, pour celles qui n'ont pas eu l'occasion de le lire, cliquez ICI. Aujourd'hui je vais continuer dans la même lancée en vous racontant un peu comment s'est déroulé mon accouchement. C'est un épisode qui a été assez traumatisant et je ne souhaite à aucune maman de traverser ce par quoi moi je suis passé ce jour là.
On sait toutes que l'accouchement n'est pas une balade de santé. Nos mamans nous ont d'ailleurs longuement préparé psychologiquement à ce moment, mais la réalité dépasse souvent l'entendement. J'ai accouché de mon petit garçon le mardi 18 février 2020 et honnêtement les Mumz, j'ai vraiment cru que je ne le tiendrais jamais dans mes bras. Je vais vous raconter un peu pour que vous compreniez, mais je vais scinder le récit en deux pour que ce soit plus digeste.
J'étais à 38 semaines et 3 jours lorsque j'ai commencé à ressentir des contractions. C'était un dimanche matin, je me souviens bien. Mon ventre durcissait par intermittence et j'avais également d'intenses douleurs. Je savais que le moment tant attendu était arrivé. J'avais déjà eu de fausses contractions auparavant (les contractions dites de Braxton-hicks) et ce n'était en rien comparable avec ce que je ressentais. Je voulais quand même m'en assurer, alors j'ai attendu avant de me précipiter à l'hôpital. En soirée (il était 20h), comme les contractions persistaient et se faisaient de plus en plus fortes, mon mari et moi nous sommes finalement rendus à l'hôpital pour avoir l'avis d'un médecin. J'ai été prise en charge à mon arrivée par une sage-femme qui m'a examiné et m'a assuré que le moment n'était pas encore venu. Selon elle, c'était de fausses contractions 😒. Elle m'a donc prescrit une injection et m'a sommé de rentrer me reposer. J'étais assez étonnée que ce ne soit pas le début du travail parce que mes symptômes étaient complètement contradictoires. Mais je n'étais pas une experte, alors je devais me reposer sur ses conseils et nous sommes donc rentrés. Mais les contractions ne se sont malheureusement pas arrêtées comme la sage-femme l'avait dit. J'ai passé toute la nuit éveillée à me tortiller dans tous les sens et mon esprit bouillonnait. Je me demandais ce qui se passait. J'étais déterminée à me rendre une fois de plus à l'hôpital au levé du jour, car je sentais bien que tout cela n'était pas normal.
Lundi matin, nous nous préparions à déjeuner avant de partir quand subitement, j'ai eu une forte envie de vomir. Je me suis rendue à la salle de bain pour le faire et devinez quoi ? J'ai perdu les eaux! Imaginez le tableau: mon mari en panique, moi même en panique. Il a rapidement attrapé le sac de maternité, plus quelques affaires supplémentaires et nous avons filé à l'hôpital. Nous avons retrouvé la sage-femme qui m'avait examiné la veille et après avoir pris connaissance de mon état, elle m'a envoyé rencontrer le gynécologue. Il était très étonné, car après m'avoir touché pour voir à combien j'étais dilaté, il s'est rendu compte que mon col était fermé (du moins, c'est ce qu'il a dit 😐). Mais comment était-ce possible!? La seule chose sure était que le travail avait réellement débuté. J'ai donc été conduite en salle de travail où le marathon des contractions a commencé. Ah la douleur du travail, c'est quelque chose les Mumz 😖! Je perdais aussi les eaux en continue aussi parce que la poche ne s'était pas complètement rompue.
En fin d'après midi, voyant que je ne me dilatais toujours pas assez, on m'a administré de l'Ocytocine par intraveineuse pour intensifier les contractions. Moi qui croyais que je souffrais avant, là c'était encore pire! Je faisais bonne figure devant mon mari pour qu'il ne s'inquiète pas outre mesure, mais ca n'allait vraiment pas. De plus, en me changeant dans la douche, je me suis rendue compte que je perdais du sang. J'en ai tout de suite informé la sage-femme qui m'a examiné et m'a ensuite fait comprendre que c'était normal. "C'est du bon sang. Ca veut dire que tu travaille bien". Ah oui😳? Pourtant, les avis n'arrêtaient pas de diverger quant à mon niveau de dilatation. Tantôt j'étais dilaté à 7 doigts, tantôt à 2 doigts, tantôt à 4 doigts etc. Où était la vérité dans tout ca? Mais il fallait que je garde mon calme, alors j'ai pris mon mal en patience. J'ai passé la nuit dans une souffrance indescriptible, me demandant quand tout cela allait prendre fin... Je parlais à mon bébé et je lui disais de tenir bon car on se verrait bientôt, mais tout ce sang que je perdais m'inquiétait au plus haut point. Est-ce que c'était normal? Est-ce que mon enfant allait bien? Je n'en savais pas plus et croyez-moi, le pire était à venir...
A suivre...



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